[INFOGRAPHIE] Le marché de l'immobilier de bureaux à Nantes : Bilan au S1 2018

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Publié le 4 octobre 2018

Retour sur les chiffres et les tendances qui ont marqué le marché de l'immobilier tertiaire au 1er semestre 2018...

Marché de bureaux à Nantes

La demande exprimée au 1er semestre 2018 a confirmé la bonne santé de l’immobilier d’entreprise nantais. 66 500 m² ont été transactés dont 12 000 m² en compte propre (IMA Technologies). 
54 500 m² ont donc fait l’objet de recherches classiques et ont représenté 116 transactions. Le nombre d’implantations a baissé par rapport au 1er semestre 2017 (139 transactions) mais le volume transacté de ces six derniers mois à fortement augmenté (+26 %). Une augmentation qui se traduit par une économie favorable certes, mais aussi par des difficultés sur la Tour Bretagne qui ont poussé les administrations à déménager.
 

L’Administration, qui avait cédé la place aux activités plus traditionnelles, comme les Banques, Assurances et services aux entreprises, s’est à nouveau fortement exprimée du fait des futurs travaux sur la Tour Bretagne mais également de restructurations plus profondes. NANTES METROPOLE s’est ainsi implantée sur le Polaris – Ile de Nantes pour 6 570 m², la VILLE DE NANTES sur l’extension neuve du Nantil – Ile de Nantes pour 6 290 m² et la DGFIP sur le Kibori – Euronantes pour 3 970 m².
 

De nombreuses demandes se sont également exprimées pour des surfaces supérieures à 1 000 m² et se sont implantés en centre (ex. TALEND pour 2 635 m² sur la totalité du Mayflower – Ile de Nantes / le SSTRN pour 1 386 m² sur le Nant’Ile – Ile de Nantes) ou à l’Ouest – Ar Mor Zénith (ex. CAISSE D’EPARGNE pour 1 667 m² sur Delta Green et MUTUELLE GENERALE pour 1 570 m² sur Asturia)
 

Les transactions se sont partagées pour moitié entre le Centre-ville (48 %) et la Périphérie (51 %). 61 % du volume transacté l’a cependant été en centre-ville.
 

Le marché locatif représente 84 % des transactions (hors comptes propres). Un dynamisme qui s’explique par une présence significative des « grands comptes » et une offre quasi inexistante à l’acquisition, notamment sur les secteurs « Centre » et « Ouest ».
 

Quant à l’offre immédiate, à moins de 6 mois, celle-ci continue à diminuer et commence à frôler la pénurie, notamment en centre-ville. 74 % du stock immédiat se trouve en périphérie.
 

Le stock « immédiat » (moins de 6 mois) de 100 000 m² continue sa baisse. 74 % de ce stock se trouve en périphérie, autant à l’Ouest qu’à l’Est, avec respectivement 36 000 m² et 38 000 m². Le centre-ville est tombé à 15 000 m² de stock immédiat sans possibilité de renouvellement à court terme…
 

A l’est de Nantes, l’offre a bénéficié d’arbitrages qui ont permis la rénovation de parcs d’affaires  comme le Technoparc de l’Aubinière ou les Alizés. De même au Nord avec le parc d’affaires La Rivière. Depuis, le stock immédiat continue a diminuer rapidement. 
 

Au Sud, l’offre ne représente que 3 % de l’offre immédiate globale.
 

Les valeurs locatives, quant à elles, sont restées stables et la situation devient plus tendue en centre-ville pour les entreprises qui commencent à ne plus pouvoir aussi bien négocier les mesures d’accompagnement (franchise de loyer, aide aux travaux...)
 

Les investissements sont très recherchés et nous assistons à un retour des investissements sur des opérations lancées en blanc. Les taux de rentabilité proposés, pour des immeubles déjà commercialisés, sont en forte baisse. Cependant, même si certains taux de rentabilité se rapprochent des 4,5 %, contre les 7 % régulièrement proposés, Nantes reste encore au-dessus de certaines villes comme Bordeaux, Nice, Toulouse…
 

En conclusion, un premier semestre 2018 qui laisse présager une très bonne année pour l’immobilier d’entreprise de Nantes !

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